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Les 2 clés de la réussite dans son arrêt du tabac sont la motivation et la préparation.

La Motivation

C’est elle qui va vous permettre de faire le premier pas et d’enclencher les premiers actes et premières prises de décision.

Vous êtes sans doute comme moi. J’ai mis des années à me décider à arrêter de fumer. J’y ai pensé encore et encore pendant de longs mois me demandant à chaque fois, après avoir tiré quelques taffs :

« Mais pourquoi allumes tu cette cigarette ?? » .

Mais n’ayant pas trouvé toutes les ressources en moi, je continuais à fumer, jusqu’à ce qu’enfin j’ai ce fameux DÉCLIC et réussisse à gravir la première marche.

DÉCIDER complètement d’arrêter pour de bon. C’est seulement à ce moment que j’ai pu fixer THE date : le jour où j’allais enfin être totalement en accord avec moi-même et me libérer du tabac !

Mais qu’est ce qui fait ce déclic ? Comment le provoquer ?

Le déclic, c’est comme une prise de conscience. C’est cet instant un peu magique où enfin ça y est ! Tout est clair ! Toutes les parties de nous qui étaient, avant, en désaccord fonctionnent maintenant ensemble !

Mais cela reste encore pour beaucoup un véritable mystère géré par notre inconscient (c’est d’ailleurs ce qui fait toute l’efficacité de l’hypnose pour arrêter de fumer. Sujet que nous développerons dans un autre article.)

Mais ce déclic n’est pas qu’un élément ponctuel, c’est le résultat d’un processus plus ou moins long, qui nous amène du déni (total ou partiel) à la prise de conscience et au sevrage.

Et tout ce processus est mené par cette fameuse motivation. Motivation grandissante, qui va nous aider à dépasser nos peurs, nos angoisses, nos blocages,… Bref à rendre les inconvénients à fumer tellement plus importants que les avantages (mais y en a-t-il vraiment ? sont ils vraiment réels ? ça aussi nous le verrons dans une prochaine vidéo ! ) que tout devient alors évident.

On peut alors ôter ses œillères et voir la cigarette telle qu’elle est : un poison qui nous emprisonne, nous tue à petit feu et nous éloigne de nous-même.

En définitive on peut donc dire que le déclic est un état d’esprit qui nous fait passer de la prise de décision à l’action.

Et la bonne nouvelle c’est qu’un état d’esprit, ça peut se créer!

Quelles sont ces motivations ?

Les motivations pour se libérer du tabac sont propre à chacun :

Préserver sa santé, faire des économies, ne plus être essoufflé(e), marre de la toux et/ou des crachats, de donner le mauvais exemple à ses enfants, d’avoir mauvaise haleine, les vêtements et les cheveux imprégnés par l’odeur du tabac, de voir sa vie régie par ce besoin de fumer, de vieillir prématurément, d’avoir les dents jaunes, …

Les raisons sont multiples et ce ne sont que des propositions.

 

Vous trouverez, à la fin de cet article, un exercice qui vous permettra de renforcer votre motivation et d’avancer, si ce n’est pas déjà fait, vers votre déclic.

La préparation

A votre avis, quel est le secret des fumeurs qui ont arrêté de fumer facilement?

Et bien il n’avaient plus peur d’arrêter de fumer (peur de l’échec, de prendre du poids, d’être irritable, …)

Les avantages à arrêter de fumer sont devenus tellement plus importants que les inconvénients qu’ils n’avaient plus aucun freins.

C’est la seconde clé de la réussite.

Et c’est l’objectif de la préparation.

Une bonne préparation est essentielle pour que cet arrêt s’inscrive dans le temps.

Se projeter dans l’après, réorganiser sa vie, parce que oui, la vie du fumeur est toute entière organisée autour du tabac : pensées, activités, emploi du temps…

De la même manière que vous vous êtes conditionné(e) à fumer, vous allez vous déconditionner de votre addiction et vous reconditionner pour redevenir non-fumeur(se).

Prendre le temps de comprendre les mécanismes en jeu dans votre addiction au tabac vous aidera à sortir du déni et ainsi mieux vous défendre contre ses attaques et éviter de compenser par exemple avec la nourriture.

Ce temps de préparation va vous permettre de vous désensibiliser progressivement au tabac et ainsi vous assurer une pleine et entière réussite.

Lorsque j’ai démarré ma pratique, comme beaucoup d’hypnothérapeutes, je pratiquais des arrêts « one shot » : une séance d’une heure 30 à l’issue de laquelle la plupart des personnes ne fumaient plus.

Mais après quelques temps, ils revenaient parce qu’ils avaient recommencé à fumer. Ils avaient été dégoûtés du tabac mais pas désensibilisés.

C’est là que j’ai débuté mes recherches et formations et que j’ai commencé à mettre au point un accompagnement global et complet.

C’est parti !

Imprimez (ou recopiez sur une feuille si vous ne pouvez pas imprimer) le tableau ci-dessous, puis remplissez les cases.

Je vous conseille de les remplir dans l’ordre des numéros. Ecrivez tout ce qui vous vient à l’esprit (craintes, peurs, doutes, émotions, espoirs, désirs,…)

Prenez le temps, n’hésitez pas à revenir dessus plusieurs fois.

Pour vous aider pensez aux contextes dans lesquels vous fumez (apéro, soirées entre amis, pause au travail,…), à vos habitudes ( café+cigarette, fumer en téléphonant, après le repas, en allant ou rentrant du travail,…), à ce qui vous pousse à vouloir arrêter de fumer (mauvaise haleine, dépenses liées au tabac, essoufflement, manque de vitalité, problèmes de santé,…), ce qui vous a fait reprendre la cigarette lors de vos tentatives d’arrêt (situation stressante, émotions, convivialité,….)

Vous aurez ainsi le bilan de votre motivation : Ce qui va vous aider à la renforcer et ce qui vous freine et donc ce sur quoi vous devez travailler.

N’hésitez pas à partager vos résultats dans les commentaires, je serai ravie d’échanger avec vous sur ce sujet !

A vos stylos !

Emilie LOUVEAU

Hypnothérapeute, sophrologue Praticienne en thérapies brèves

4 Comments

  • Magali LAKERMANCE dit :

    Bonjour Emilie,
    je vous partage ci-dessous mes commentaires à l’exercise proposé ;

    Si j’arrete de fumer

    Ce que je gagne :
    Je ne serai plus dépendante, devoir sortir sur le balcon alors que ma fille est dans le salon (super l’image 😉), au travail devoir sortir de l’établissement, chercher un tabac d’ouvert le dimanche
    Sentir bon pour ma fille et moi
    Avoir une meilleure santé => moins essoufflée
    Economies d’argent

    Ce que je perds
    Mon moment café clope du matin
    Mes pauses au bureau quoiqu’en fait je l’ai fait seule mais j’aime bien qd meme
    Les clopes dans la voiture pendant les embouteillages, ca fait passer le temps
    mes habitudes

    • Emilie LOUVEAU dit :

      Bonsoir Magali,

      Tout d’abord merci pour votre partage.
      Les points positifs sur lesquels vous allez pouvoir vous appuyer sont donc liés à des valeurs (liberté, santé, bien-être pour vous et votre fille,…). Nos valeurs font partie des éléments importants qui structurent notre personnalité. Arrêter de fumer vous permettra donc d’être fidèle à vous même.
      La suite du programme vous sera d’une grande aide pour mieux comprendre ce qui se joue pour vous notamment lors de ce rituel café clope, et commencer à mettre en place de nouveaux comportements plus efficaces!

      N’hésitez pas à également remplir la seconde partie du tableau. Cela peut vous paraitre redondant mais vous pourriez être surprise par vos réponses!

      Je vous donne rendez-vous demain pour la suite!

  • julie dit :

    Bonjour Emilie,
    voici aussi les réponses à l’exercice proposé:
    ce que je gagne en arrêtant: du TEMPS, mon ARGENT, du souffle, le respect de ma promesse d’arrêter à moi et ma fille, meilleure image (dent, peau, odeur…), ma liberté d’être moi adulte sans clope…
    ce que je perds: les rituels café/bière + clope, les « pauses » extérieurs et la convivialité que ça amène entre fumeurs=donc faire partie du club des rebelles ;), ma béquille supplémentaire face aux émotions (que ce soit bonheur, mais surtout tristesse ou colère)
    ce que je gagne en continuant: mes « pauses » pour m’échapper, le goût du tabac (oui j’aime bien)
    ce que je perds: mon argent, mon temps, ma santé, ma parole, ma liberté…

    voilà 😉
    je ne suis pas une grosse fumeuse (moins de 5 cigarettes par jour), mais je fume depuis mes 14 ans. J’ai arrêté déjà plusieurs fois sans même me poser la question parfois… mais j’ai toujours repris. Je garde une nostalgie du plaisir de fumer (faire partie du club, ou être différente) qui fais que je reprends en soirée …

    • Emilie LOUVEAU dit :

      Bonjour Julie,
      Tout d’abord merci pour votre partage!
      Effectivement le sentiment d’appartenance au groupe est souvent le moteur qui nous pousse à commencer à fumer et même si on trouve ça mauvais au début, une partie de nous enregistre que c’est « cool »!
      C’est cette dépendance psychologique ainsi que la croyance fumer = plaisir qui vous a fait certainement « replonger » après vos différents arrêts.
      C’est donc le point essentiel à travailler!
      Arrêter de fumer vous reconnectera avec vos valeurs profondes et vous aidera donc bien plus à gagner en estime et confiance en vous!

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